La Louxor contemporaine, qui un jour fût Thèbes
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Notre tour opérator, en plus de nous en mettre plein la vue avec l'antiquité, nous a proposé (en option) de prendre du temps pour découvrir quelques aspects de l'Egypte contemporaine. Une grosse partie de cette découverte se faisant au travers d'une grande ballade en calèche à travers Louxor et ses environs.
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Nous commençons par arpenter les routes de la ville. Louxor est une ville de province, certes loin des 20 millions d'habitants du Caire, mais quand même assez grande et riche, surtout grâce au tourisme.

Il y a des tas d'artisans là bas, qui exercent leur art aux yeux de tous dans des échoppes sans porte. Vu l'âge du parc automobile local (la peugeot de 1978 a toujours la cote), on retrouve beaucoup de mécaniciens et de carossiers.

Automobile, ou âne mobile?


On peut également se restaurer rapidement à tous les coins de rue, ainsi qu'acheter la base de l'épicerie, des chips et du chewing-gum.


On quitte un instant la ville, pour aller voir ce qu'il se passe en campagne
Le pays est extrêmement sec, pensez vous, des milliers d'hectares de sable. Mais sur les bords du Nil, tout est vert, et l'agriculture se développe à plein. Non, depuis la construction du barrage d'Assouan, il n'y a plus de crues du fleuve mythique, mais on utilise des pompes pour irriguer les champs. Ici de la canne à sucre.
Une petite anecdote à propos de la culture de la canne à sucre en Egypte: elle est tellement bonne qu'elle est exportée, et que pour satisfaire à leur consommation de sucre, les Egyptiens sont obligés d'importer du sucre (de moins bonne qualité) de Cuba et des environs.
Posséder une pompe à eau est un signe de richesse, et bien souvent les villageois des campagnes n'en ont pas une à eux. Ils se la prêtent, la louent... Il n'est pas rare de croiser un attelage bizarre, composé d'un âne et son harnais, qui tirent une machine mécanique étrange, le tout conduit par un gamin d'à peine douze ans. Cette machine du diable n'est alors qu'une simple pompe, avec un moteur à essence.
Pour les touristes néanmoins, et pour garder des traditions, on garde ce style de mécanisme à puiser.
Je ne sais pas si vous vous vouvenez du merveilleux film "la folie des grandeurs", à la fin, le roi d'Espagne envoie les fauteurs de trouble "aux barbaresques", quelque part en Afrique du Nord, pour y servir d'esclaves.
Ils tournent une roue pour actionner une pompe d'un puits qui servira... à arroser une mini-oasis.
Et bien cette même roue était là sous nos yeux, actionnée par un cheval, mais quelle émotion!
